On jase ciné!

Réalisation: Shari Springer Berman, Robert Pulcini

Mettant en vedette Paul Giamatti et Harvey Pekar

Ma critique: Satire réaliste et amusante tirée du quotidien de Harvey Pekar, cet étrange reflet de notre société actuelle en aura rebuter plusieurs depuis 2003. Il faut croire qu'American Slendor n'est pas pour tous. Dans ce cas-ci, ce n'est pourtant pas un défaut, bien au contraire.

Création underground biographiant justement l'un des grands adeptes de cette culture, American Splendor n'aura su faire l'unaminité auprès du public pour des raisons purement illusoires. Les gens n'ont simplement pas envie de se rendre au cinéma pour faire le visionnement d'une copie conforme de leur banale existence. Car ici, il est bien question d'une dérision de ce que nous sommes, des répliques anodines que nous envoyons à nos copains entre deux cafés au bureau, de nos troubles obsessionnels compulsifs, des drôles d'habitudes que l'individu peux avoir, etc. C'est tout ça, écrit et illustré à l'intérieur de neuf numéros de comik books. Bref, ce dont le public s'attend du cinéma, c'est un moyen de prendre le temps de décompresser en laissant de côté, ne serait-ce qu'une ou deux heures, le boulot et les factures à payer. Est-ce trop demander de la part d'un réalisateur?

Heureusement, oui. Shari Springer Berman et Robert Pulcini ne montrent que la réalité, juste la réalité. Mais qui dit qu'il n'existe aucune méthode pour offrir aux spectateurs une vision à la fois très éclaté et terre à terre du monde dans lequel nous vivons? C'est justement ce qu'a fait Harvey Pekar il y a plus de vingt ans, dans ses bandes-dessinées hautes en couleurs mais au contenu parfois très sombre.

Ce mec, Harvey Pekar, on peut en faire la gentille connaisance au fil du récit. Tant à travers les mimiques renfrognées du remarquable Paul Giamatti que par son véritable interprète, M.Pekar lui-même, on découvrira en cet être un rabbin agréable au comportement excentrique mais sympathique, amateur de B.-D. et obsédé de musique. Je suis persuadé qu'à travers cet homme, quelqu'un se reconnaîtra.

3.5/5

Sypnosis: Alors que la Deuxième guerre mondiale continue d'accumuler ses victimes, une troupe théatrale étudiante décide de planifier l'exécution de M.Yee, chef des services secrets japonais en Chine. On envoit donc la jeune Wong Chia-Chi en mission d'infiltration à l'intérieur du cercle d'amis de l'épouse de ce dernier, de manière à charmer discrètement sa cible et en faire sa proie principale.

Appréciation: Variante efficace entre le drame d'espionnage et le thriller érotique, Lust, Caution offre une incursion pleinement enivrante en plein coeur d'un pays noirci par la Deuxième guerre mondiale et ses dirigeants tyrannique.

Récipiendaire du Lion d'Or à la Mostra de Venise, cette adaptation d'une nouvelle éponyme d'Eileen Chang impressionne particulièrement par l'évident savoir-faire du réalisateur, reconnu récemment pour son sublissime Brokeback Mountain. Creusant toujours plus en profondeur les émotions troubles de ses protagonistes, Ang Lee accompli un véritable exploit avec Lust, Caution. D'une complexité mémorable, son héroïne devient très vite difficile à cerner, particulièrement à travers les regards aguicheurs et les sourires en coins que cette dernière exerce envers M.Yee, notre "méchant" de l'histoire.

Tout juste à son premier rôle au cinéma, la jeune interprète Tang Wei semble pourtant avoir accumulée plusieurs années d'expérience. Livrant une performance toute en retenue et digne de mention, on se hâte de redécouvrir ultérieurement cette talentueuse actrice au potentiel illimité.

N'évitant les comparaisons avec l'oeuvre de Paul Verhoeven(The Black Book), "Lust, Caution" se dit toutefois plus subtile dans l'entretient de sa pertinence. D'une durée de plus de 2h30, ce dernier exploite avec entrain et efficacité les parties de mahjong des piplettes du quartier, à l'aide de quelques plans rapprochés tournoyant autour de nos joueuses. De quoi vous donnez envie de vous joindre à elles, croyez-moi.

Probablement l'un plus grands moment cinématographique de l'année, "Lust,Caution" est implacable sur le plan historique, très approfondis émotionnellement, ravissament stylisé au niveau de la photographie, et munis d'une intrigue passionnante aux revirements étonnement orchestré. Du grand art signé Ang Lee.

4.5/5 (Un véritable bijou du cinéma pour débuter mon blog! Pas mal, non?:))

Bienvenue à tous sur mon premier blog!

Je ne sais trop par où commencer pour tirer le coup d'envoi officiel, c'est pourquoi j'en profite pour me débarrasser illico des présentations barbantes qui ne peuvent êtres évitées. Je m'appelle Francis, ou frankyboy, selon vos préférences. J'ai 14ans, suis québécois de souche, et ne vit que pour une chose: la culture. Cinéphile de jeune âge, amateur de littérature, contemplateur de peinture, et amoureux de photographie, je navigue dans des eaux inconnues à la recherche de la perle rare qui ravira mon coeur. Je tenterai donc, du mieux que me le permet mon ortographe, de vous faire profiter de mes découvertes en tout genre venues de l'univers culturel de cette planète.